CHRONIQUE CD – Mythique partition, les variations Goldberg sont l’Everest des clavecinistes. Pour cette ascension, le français Frédérick Hass a abandonné « les clavecins allemands aux sons trop homogènes » pour un clavecin français, le Hemsch 1751, « à la prodigieuse mécanique ». Résultat : une belle clarté sonore sous des doigts poètes et rigoureux. Le nouveau label La Dolce Volta fait le pari de proposer des disques-objets aux couleurs vives, au livret imposant, à la captation délicate et, comme ligne éditoriale, la relation intime entre un musicien et une œuvre.
CD – Bach, variations Goldberg, Frédérick Haas – La Dolce Volta (distribution Harmonia Mundi)
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Je n’ai pas encore entendu cet enregistrement, mais le commentaire appelle quelques remarques. (1) « les clavecins allemands aux sons trop homogenes », de quels clavecins allemands s’agit-il? (2) le probleme est pris a l’envers: quand on a devant soi un instrument aussi exceptionnel que le Hemsch 1751, il vient naturellement a l’esprit de le jouer (et de l’enregistrer), et pourquoi pas les Variations. (3) »la prodigieuse mecanique », alors la, non, je veux bien qu’on me parle de prodigieuse mecanique pour un I.A. Hass, mais ce n’est surement pas sa mecanique (quoique fort bien faite) qui fait le genie du Hemsch. Ah les critiques musicaux…
Bonjour Jean
Les jugements sur les clavecins allemands et français sont de l’artiste lui-même.
Magnifique interprétation sublimée par une présentation d’un luxe inouï.
À acquérir de toute urgence !