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Festival du Périgord noir : les anges dans nos campagnes

FESTIVAL – La 31e édition du Festival du Périgord noir, lequel est en majeure partie consacré à la musique baroque, s’est donnée pour fil conducteur « La voix des anges, la part des anges ».

« La part des anges » (le volume qui s’évapore lors du vieillissement d’un alcool) est un clin d’œil aux viticulteurs de Monbazillac et de Tokaj, en Hongrie, qui feront une dégustation avant le concert du 8 août. Quant à « la voix des anges », elle souligne l’importance de l’art vocal dans les 19 spectacles programmés lors du festival.

L’une des plus belles voix de cette édition est sans doute celle de Damien Guillon, contre-ténor aussi discret que doué. Comme Philippe Jaroussky ou Max Emanuel Cencic, Damien Guillon possède une voix légère dans un corps d’homme. Pourtant, la musique des castrats, les ors de Venise et le glamour de Vivaldi ne sont pas ses cartes maîtresses. C’est la musique baroque sacrée – les Cantates de Bach, sa « Passion selon saint Matthieu » ou encore « Le Messie », de Haendel – qui l’a révélé au grand public. En soliste ou à la tête de son ensemble Le Banquet céleste, Damien Guillon est chaque année acclamé par le public averti du Festival de Saintes (17). Pour le Festival du Périgord noir, il donne un récital le 14 août avec les deux sœurs Claire et Maude Gratton, au violoncelle et au clavecin, et aussi deux master classes, les 12 et 13 août, à Saint-Amand-de-Coly.

Comme Damien Guillon, Michel Laplénie est un amoureux de la musique sacrée. Le directeur de l’ensemble Sagittarius, en résidence à Blaye (33), est le directeur artistique de l’académie de musique ancienne du Festival du Périgord noir. Il dirigera ses académiciens dans la « Pastorale sur la naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ » et le « Te Deum », de Marc-Antoine Charpentier, les 10 et 11 août.

La musique de l’époque classique ne sera pas oubliée, mais sera servie par de jeunes stars. Le Quatuor Zaïde, quatre Françaises à la carrière montante, interprète le 9 août des pièces de Haydn, Janácek et Mendelssohn. Autre jeune talent, révélation aux Victoires de la musique classique 2013, le violoncelliste Edgar Moreau se produit en trio avec deux musiciens aguerris : l’altiste Gérard Caussé et le pianiste Michel Dalberto, auquel le festival a donné carte blanche pour trois concerts (les 18, 19 et 20 août).

Enfin, le 15 août, Karol Beffa, pianiste et compositeur, titulaire pour 2013-2014 de la chaire de création artistique du Collège de France, improvisera sur deux films muets de 1928 et de 1930.

Festival du Périgord noir, autour de Sarlat et de Montignac, du 5 au 20 août. 10 à 35 €. 05 53 51 61 61.
Article paru dans Sud Ouest du dimanche 4 août
Photo Damien Guillon © B de Diesbach

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