FESTIVAL – Le festival Sinfonia en Périgord revisite les grands tubes du baroque avec onze concerts. Parmi les ensembles à l’affiche : Le Concert Spirituel, Les Cris de Paris, Sagittarius, entre autres.
Faire résonner le passé avec le présent : tel pourrait être le slogan de la 24ème édition du festival Sinfonia en Périgord. L’ensemble Les Folies Françoises feront ainsi se confronter la musique de Thierry Pecou, né en 1965, avec celle de Alessandro Scarlatti (le 26 août).L’ensemble Sagittarius rapprochera les grands compositeurs du XVIIe siècle de Philippe Hersant (né en 1948) autour de son « Psaume 130 » (lire l’interview (Lire l’interview ici). Cette œuvre pour chœur et viole de gambe, créée il y a vingt ans par Sagittarius, est devenue un incontournable du répertoire contemporain, preuve que des chefs d’œuvre classiques peuvent naître aujourd’hui. « Mon Psaume, raconte Hersant, fait allusion à la musique baroque, à J.S. Bach. Il ne s’agit pas de pastiche mais cette référence à la musique du passé est essentielle dans mes œuvres. » (le 27 août).
Philippe Hersant sera également au programme du concert des cinq chanteuses a cappella de l’ensemble De Caelis (le 28 août) et l’on ne manquera pas (le 29) la sublime poésie des œuvres d’Arvo Pärt, né en 1935, par le choeur Luce del Canto et l’ensemble Europa Barrocca dirigés par Simon-Pierre Bestion (photo)… une jeune formation à découvrir comme une poignée d’autres que le festival se félicite de nous présenter lors des onze concerts de la programmation.Y figurent également les grands noms qu’il est à peine besoin d’introduction : Le Concert Spirituel créera son programme intitulé « guerre et paix au grand siècle » (30 août), l’ensemble Correspondances donnera le fameux « Te Deum » de Charpentier et Les Cris de Paris présenteront leur programme « Les Orphelines de Venise » où vous découvrirez le « Gloria » de Vivaldi sous un jour nouveau.
Sinfonia en Périgord – Du 25 au 31 août. 8 à 25 € par concert. Pass soirées à 155 €. 05 53 08 69 81. Photo : Simon-Pierre Bestion. Article paru dans Sud Ouest du dimanche 24 août.
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