AccueilCompositeurs.tricesMais bon sang qui est George Onslow ?

Mais bon sang qui est George Onslow ?

_DSC3499FESTIVAL – Le Théâtre des Bouffes du Nord acceuille la troisième édition du Festival Palazzetto Bu-Zane avec à l’honneur un presque inconnu : le compositeur George Onslow.

La saison musicale du théâtre des Bouffes du Nord accueille du 29 mai au 3 juin la troisième édition du Festival Palazzetto Bu-Zane. Basé à Venise en Italie, ce Centre de musique romantique française propose une fois par an une manifestation parisienne pour présenter le fruit de son travail de recherche et de production. En 2015, le Palazzetto Bru-Zane s’est attaché à faire redécouvrir le compositeur français George Onslow (1784-1853).

George Onslow (1784-1853) le Beethoven français ? Plusieurs arguments semblent étayer cette idée : son style bien sur, très romantique, son amour pour le quatuor à cordes. Comme Beethoven, dont il découvre les derniers quatuors en 1828, Onslow donne aux quatre instruments à cordes une place égale. Les jeux de contrastes aussi. Mais il s’agit bien d’un Français : la structure est plus légère que chez l’Allemand et plus tendre aussi. Onslow avait été ébranlé par l’écriture de Ludwig, très originale pour l’époque. « J’adore citer Stravinsky, commente Franck Chevalier, l’altiste du Quatuor Diotima, qui disait que les derniers quatuors de Beethoven étaient de la musique à jamais contemporaine. » Les Diotima qui jouent souvent ces partitions se sont régalés en découvrant et déchiffrant les quatuors d’Onslow. Un disque Naive en 2009 avait prouvé la beauté de ce romantisme à la française.

Pendant ce festival on pourra entendre plusieurs de ses oeuvres : son quatuor opus 56 par l’excellent quatuor Diotima ou sa sonate pour violoncelle et piano opus 16 par la violoncelliste Emmanuelle Bertrand et le pianiste Pascal Amoyel (photo). Cette sonate, que Classique mais pas has been a eu la primeur d’entendre il y quelques semaines à Venise dans le Palazzetto Bru-Zane, est un petit bijou. On croit reconnaître et pourtant on découvre un univers sonore particulier, c’est troublant. Les deux interprètes font preuve d’une sincérité très émouvante.

Autre artiste à ne pas manquer : Emmanuel Ceysson, nouvelle star de la harpe. Il balaye le cliché de la harpe comme instrument des jeunes filles aux longs cheveux. Emmanuel Ceysson possède un tempérament bien trempé, un physique de sportif et un jeu intensité. Le 4 juin au Bouffes du Nord, il donne un récital autour de la harpe à la Belle époque, programme qui fera l’objet d’une sortie discographique (Naïve).

Vous pouvez suivre en direct quelques uns des concerts du festival sur Medici.tv


Gabriel Pierné, « Impromptu caprice » par… par francemusique

Cet article est un mixte de plusieurs papier parus dans TGV Magazine de mai et sur le site de Mécénat Musical Société Générale, mécène des Bouffes du Nord.

 

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