LES NOUVELLES DIVAS – Timbre clair et regard doux. Derrière le visage d’ange de la soprano Diana Damrau se cache une grande force de caractère. Etre une diva ? « Oh mon dieu, quelle question ! réplique-t-elle d’emblée en rigolant. Le mot est beau, il vient de « divin ». Une diva est capable de donner aux gens des moments divins, de les porter dans un autre univers que leur quotidien. Ce n’est pas cette image insupportable de la chanteuse inaccessible, à qui on ne peut parler normalement ! Les divas compliquées des soixante dernières années se croyaient surhumaines… »
Le parcours impressionnant de Diana Damrau pourrait cependant faire croire qu’elle a des super-pouvoirs : elle a fait ses débuts comme soprano colorature avec l’impressionnante Reine de la nuit de Mozart, a évolué vers la folie meurtrière de « Lucia di Lammermoor », et s’offre à présent La Traviata.
En décembre 2013, elle ouvre avec ce rôle mythique la saison de La Scala de Milan alors que toute l’Italie fête la naissance de Verdi, 200 ans plus tôt. Enjeu de taille : elle sait qu’elle sera vue du monde entier et son jeu, forcément, comparé à l’interprétation de La Callas en 1955… La production est sifflée mais Diana Damrau sort la tête haute avec une prestation impeccable. Si Diana Damrau doit alléger son agenda, ce sera pour les besoins d’Alex, 4 ans et demi. « Pour moi c’est clair, les enfants sont la priorité ». Mais comment font les divas ?
Où l’entendre prochainement ? En mai 2016 au Théâtre des Champs-Elysées.
Article paru dans Le Parisien du 24 avril 2015.
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