Les journées au festival Les Rencontres Musicales de Vezelay sont sportives. Elles débutent dès neuf heures le matin avec un petit déjeuner musical et s’étendent jusque tard dans la nuit.
Depuis 19 ans, les Rencontres Musicales conduisent nombre d’adorateurs de musique vocale vers la petite cité bourguignonne de Vézelay, célèbre grâce à la Sainte-Marie-Madeleine, la grandiose basilique du village qui domine le massif du Morvan. Toute l’année la « Cité de la Voix » accueille une vingtaine d’artistes et ensembles de tous horizons en résidence. Le festival les Rencontres Musicales, fin août, marquent un point d’orgue dans la programmation annuelle de l’institution.
Des grands rendez-vous du soir dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine aux concerts champêtres en plein cœur des territoires viticoles, le festival icaunais fait côtoyer de grandes voix lyriques avec celles issues des musiques traditionnelles, du jazz ou encore de la country.
Apres le petit déjeuner musical, des ateliers, apéritifs musicaux et « mises en oreilles savantes » rythment les journées du festival. On y retrouve notamment le séduisant entremêlement de virtuosité lyrique et de chanson folk proposée par la soprano Agathe Peyrat et son groupe Inglenook. La country joyeuse des frères Bandini alterne avec l’exploration enjouée du répertoire traditionnel italien des quatre chanteuses de Sanacore.
Les Rencontres Musicales ne perdent pas pour autant de leur identité classique grâce aux deux grands concerts proposés chaque jour dans la basilique ou les églises des bourgs alentours. À l’affiche : des Ensembles vocaux de toutes tailles et aux répertoires variant de l’Allemagne de la Renaissance à la France de la fin du XIXème siècle. À 18h, Des chants religieux du XVIème de l’ensemble Clément Janequin ou des mélodies sud-américaines. À 20h, le Requiem de Faure par l’ensemble Aedes, des artistes fidèles de. Épelât.
Avant que ne sonnent les douze coups de minuit, la journée s’achève avec « on n’est pas là pour chanter des cantiques », le cabaret moderne célébrant la chanson grivoise du XIXè siècle par Les Lunaisiens d’Arnaud Marzorati.