PHILHARMONIE – En raison du contexte sanitaire, la Philharmonie de Paris a décidé de scinder la saison 2021-22 en deux parties : septembre-décembre puis janvier-juin. Ce mardi 27 avril, elle dévoile la liste des concerts pour la période de septembre à décembre. Des valeurs très sûres (Capuçon, Wang), des icônes du monde d’avant (Maria João Pires et Maurizio Pollini), des tubes à tous les étages… Extraits.

Nous y voilà. Nous découvrons peu à peu les premières saisons post-Covid des grandes salles françaises. La Philharmonie avance prudemment en publiant la brochure des concerts qu’elle proposera de septembre à décembre 2021. Nous y retrouvons une grande partie des concerts initialement prévus pour la saison 2020-2021, ceux qui ont été reportés puis reportés…
Cycle Amazonie et grands orchestres
A commencer par le cycle « Amazonie » : une série de concerts qui tient à cœur de la chef d’orchestre italio-brésilienne Simone Menezes. Plus que des concerts, ce cycle est l’occasion d’alerter sur la destruction de la forêt d’Amazonie, poumon de la terre, dont la destruction par incendie volontaire a bien continué pendant la crise sanitaire planétaire.
Côté grands orchestres (mais si, mais si, ils pourront se déplacer !), notons l’Orchestre du festival de Bayreuth, le Philharmonique de Berlin, le Budapest Festival Orchestra, le London Symphony Orchestra, et bien sûr l’Orchestre de Paris. On se réjouit d’entendre son nouveau chef Klaus Mäkela dans la symphonie Titan de Mahler en ouverture de saison mi-septembre et en ouverture d’une demi-intégrale des symphonies de Mahler avec la participation de l’orchestre Les Siècles (le 25 septembre).

Du côté des stars : le chef Teodor Currentzis qui rendra visite à la Philharmonie le temps de deux jours de « performance » (4 et 5 décembre, laissez tomber la rédaction de Classique mais pas has been prends toutes les places !), Sheku Kenneh-Mason au violoncelle (29 septembre), la soprano Sabine Devieihle (avec Les Siècles et l’ensemble Pygmalion), Nathalie Stutzmann (à la tête de l’Orchestre de Paris, le 20 octobre), Gauthier Capuçon et Yuja Wang en duo (23 novembre), les sœurs Labeque dans une version à deux pianos des Enfants terribles de Philip Glass (7 novembre), la mezzo-soprano Léa Desandre (28 septembre), la pianiste Maria João Pires (16 novembre), son comparse Maurizio Pollini (22 novembre), l’altiste Tabea Zimmermann (24 novembre), le violoniste maison Renaud Capuçon (13 octobre et 22 décembre), Cecilia Bartoli dans le Stabat Mater de Pergolèse… (29 novembre). Et côté jazz l’organiste Rhoda Scott (17 octobre) et le mythique trompettiste Wynton Marsalis (9 octobre).
Parmi les « trucs bizarres » qui détonnent avec le reste du programme : Mika Symphonique (23 octobre) et le A Very Chilly Christmas de Chilly Gonzales (10 décembre), une nuit érotique (2 octobre).