AccueilDisquesMarianne Beate Kielland : un disque conte de fées

Marianne Beate Kielland : un disque conte de fées

DISQUE – Une pochette féerique, un piano léger, une voix onirique, c’est la recette magique de l’album lumineux de la mezzo-soprano norvégienne Marianne Beate Kielland, qui interprète les poèmes mis en musique par le compositeur norvégien Gisle Kverndokk.

La musique s’écoute aussi avec les yeux. C’est en tout cas les conclusions de l’Académie américaine des sciences, en 2013, et reprises la même année par Le Figaro. Cette étude s’est concentrée sur les performances scéniques et les vidéos qui accompagnent des musiques, et analyse leur impact sur l’appréciation de la musique, par des novices comme des mélomanes. 

Que dire des pochettes de disques ? Parfois kitsch à souhait, chargées à outrance, adjointes d’une police médiévale ou de photomontages grossiers… à l’heure où l’image dirige nos sociétés, il semblerait que la pochette de disque « classique » échappe aux critères marketing, sans doute par snobisme, certaines nous faisant presque saigner des yeux.

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Ce qui explique pourquoi notre regard s’est retrouvé saisi par Så kort ein sommar menneska har, (So Short is the Summer We All Have), le nouvel album de la mezzo-soprano norvégienne Marianne Beate Kielland, qui interprète les compositions de Gisle Kverndokk, accompagnée du pianiste Nils Anders Mortensen. La vision d’une main fine qui agrippe un petit bouquet de marguerites dans un décor de forêt enchantée. Simple, douce et féerique, voilà que le charme opère.

Voix pure et sincère

Et quand le paquet cadeau s’avère tout aussi délicieux que ce qu’il contient, nous en ressortons émerveillés. La voix chaude et sincère de Marianne Beate Kielland, reconnue à l’international pour son large répertoire et ses interprétations variées, fait d’elle une chanteuse scandinave incontournable. On la retrouve bientôt à l’affiche de l’Opéra Comique dans Orfeo de Monteverdi. Assurément, son timbre de mezzo-soprano, ample et lumineux, est fait pour la poésie.

Les choix de Gisle Kverndokk, tout aussi sincères, réunissent dans cet opus les textes de la poétesse norvégienne Liv Holtskog, les extraits du journal intime de Ruth Maier, jeune femme juive déportée à Auschwitz et tuée à 22 ans, comme des sonnets de Shakespeare. Il est question, dans ces différents textes chantés en anglais ou en norvégien, du cycle de la vie, de l’été, de la nature et de l’amour. Så kort ein sommar menneska har est un voyage d’été, qui transformera à coup sûr n’importe quelle tâche rébarbative, n’importe quel déplacement en métro, en conte de fées.

Pourquoi on aime ?
  • La voix pure et enchanteresse de Marianne Beate Kielland
  • Un programme poétique qui remet au centre le cycle de la nature
  • Et la pochette, évidemment…
C’est pour qui ?
  • Les rêveurs, les poètes, les mélancoliques, les amoureux de la nature, ceux qui jouissent des journées d’été et des balades en prairies où coulent des petits ruisseaux
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Marianne Beate Kielland interprète Proserpina, dans Orfeo de Monteverdi, à l’affiche de l’Opéra Comique, du 4 au 10 juin. Direction musicale Jordi Savall et mise en scène Pauline Bayle.
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