ÉCRANS – Le désir de paix est plus important que jamais alors que la guerre frappe l’Europe. Voici quelques programmes empreints de valeurs humanistes.
Arte prend les couleurs de l’Ukraine
La chaîne franco-allemande Arte chamboule sa grille de diffusion pour proposer quantité de documentaires et reportages consacrés à la géopolitique et au conflit ukraino-russe. Sa plateforme en ligne fourmille également de programmes culturels et musicaux choisis en solidarité avec l’Ukraine.
Vous pourrez ainsi admirer la version de Kovtun du Lac des cygnes, enregistrée en juin 2019 à l’Opéra national d’Ukraine. Également à voir, les trois concerts de solidarité avec l’Ukraine enregistrés depuis Riga, Vilnius et Paris. Le 4 mars dernier, la Maison de la radio et de la musique a ouvert ses portes aux artistes de tous bords : le basse ukrainien Alexander Tsymbalyuk, la comédienne Macha Méril, la soprano ukrainienne Iryna Kyshliaruk, le pianiste originaire de Kiev, Dimitri Naïditch, le Quatuor Tchalik et des musiciens de l’Orchestre philharmonique de Radio France.
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Concert en soutien au peuple ukrainien, à Paris, sur Arte (97′).
Enfin, le très troublant 4’33 de John Cage, composition publiée en 1952 et vierge de toute notes, que la cheffe ukrainienne Oksana Lyniv, aux côtés de l’Orchestre du Festival du Château de Ludwigsburg, propose dans une interprétation aujourd’hui lourde de sens.
John Cage, 4’33, par Oksana Lyniv, sur Arte. (6′)
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Chornobryvtsi, la chanson qui réunit les Ukrainiens
La chanson est le « patrimoine » des Ukrainiens, explique sur YouTube la soprano Iryna Kyshliaruk. « Nous avons des dizaines de milliers de chansons populaire. […] C’est notre force. »
Pour France Musique et Culture Box, elle interprète a cappella Chornobryvtsi, une chanson très émouvante que les Ukrainiens chantent « pour se soutenir », et qui parle « du lien avec la Terre ». Les chornobryvtsi (Чорнобривці), sont des œillets, des fleurs aux multiples variétés qui poussent partout dans le pays et qui font partie de l’identité du peuple ukrainien. « Quand il n’y a plus rien, la seule chose qui reste ce sont les chansons qu’on chante ensemble », estime la soprano, dont une partie de la famille demeure encore en Ukraine.
