AccueilÀ l'écranFinal Fantasy VII : L’ange à une aile, annonciateur de calamités

Final Fantasy VII : L’ange à une aile, annonciateur de calamités

JEUX VIDÉO – Les compositeurs ont écrit ont écrit il y a plusieurs siècles des règles musicales qui perdurent encore aujourd’hui, même dans les jeux vidéo ! Du plombier moustachu au hérisson bleu rapide comme l’éclair : toutes les deux semaines la chronique jeux vidéo décrypte une bande-originale, jouée par un orchestre philharmonique ou symphonique.

Après Zelda et notre voyage au pays du firmament, l’ennemi final de Final Fantasy VII se trouve sur notre chemin : le redouté Sephiroth. L’extrait d’aujourd’hui n’est autre que son thème, version orchestrale glaçante (re)composée par Nobuo Uematsu en 2007. 

Mythe vivant et apocalyptique

Combien de fois avons-nous entendu parler du mythe d’Icare, de Jéhovah, d’anges bibliques aux milliers d’ailes et d’yeux, qui n’ont franchement rien avoir avec des Chérubins ? Imaginez maintenant la fusion de tous ces mythes, ajoutez-y une pincée de folie japonaise, laissez mijoter quelques années dans une salle remplie de créateurs et pouf ! Vous voici avec un ange à une aile, doté de pouvoirs surnaturels, à la haine et à l’égo si grand qu’il est prêt à détruire la terre pour servir ses noirs desseins : devenir Dieu. Le choeur à (1 min 14) l’annonce tout de suite : 

“Estuans interius ira vehementi, sors immanis et inanis, Séphiroth!” ou en français : “Brûlant intérieurement, avec une haine violente, un destin monstrueux et inutile : Séphiroth!”

Le boss, c’est l’orchestre

Les premières notes annoncent à grands coups de timbales l’arrivée de cet antagoniste divin et surpuissant. Suivis alors par une gamme descendante des vents à une rapidité fulgurante (11 sec), comme l’oiseau à la fois cruel et destructeur confirmant cette menace guerrière, de cuivres et de tambours militaires : la grande bataille approche ! Le doute symbolisé par ces gammes de piano tantôt dissonantes, tantôt imitant les vents dans leur descente, ne dure que quelques instants. D’un coup les vents, les cordes et les cymbales s’affolent : l’incantation terrible a commencé !

À 2min25, comme une série d’attaques sans fin et durant une minute entière, les cordes et la clarinette, suivis de peu par les cuivres et percussions, semblent s’adresser directement au joueur, comme pour lui faire perdre tout espoir de victoire. Un claquement de doigt se fait entendre, le réveil du cauchemar, une lueur d’espoir ? Le xylophone (3min15) offre un court répit, mais l’incantation reprend, et l’attaque finale du Dieu de la destruction se prépare à annihiler la bande du héros Cloud… Qu’adviendra t’il ?

Capture d’écran du jeu original (Final Fantasy VII 1997)
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Le saviez-vous ?

Nobuo Uematsu, pour ses travaux pour la série Final Fantasy ainsi que le jeu vidéo Super Smash Bros. Brawl, s’est imposé comme un compositeur à l’incontestable talent dans le domaine du jeu vidéo. Mais il aura fallu attendre dix ans (le jeu original étant sorti en 1997 sur Playstation), pour obtenir une version orchestrale de son thème le plus populaire de l’opus far de la série des Final Fantasy. En effet, même ceux n’ayant jamais effleuré cette franchise connaissent le personnage terrifiant de Séphiroth et son thème glaçant, si tant est qu’ils aient joué à la console quelques fois dans leur vie. 

Pour les plus curieux, voici à quoi ressemblait le morceau original avant sa reprise avec orchestre : 

Dans deux semaines, peut-être un enfant de dragon pourra-t-il défaire le redouté Séphiroth ? La prochaine chronique traitera du thème principal du jeu d’aventures Skyrim, par le Swedish Radio Symphony Orchestra.

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