AccueilA la UneLe Couperin intime de Christophe Rousset

Le Couperin intime de Christophe Rousset

DISQUE – Après les magnificences d’Acis et Galatée de Lully et le vibrant hommage à La Viardot, Les Talens lyriques clôturent en douceur l’anniversaire de leurs 30 ans, avec un 3ème disque consacré à des pièces intimes et peu connues de François Couperin.

Couperin, le Lully du clavecin

Si Jean-Baptiste Lully fut le compositeur d’opéra de Louis XIV, François Couperin fut celui de la musique pour clavecin, tant pour la quantité (au moins 500 pièces écrites) que pour la qualité. Son style, très personnel et reconnaissable, est fait de poésie discrète, d’un sens subtil des couleurs d’accords, d’une grande capacité descriptive et d’une technique qui ne se laisse jamais dominer par la virtuosité ou les effets.

Christophe Rousset, avant de créer les Talens Lyriques, avait commencé sa carrière musicale comme claveciniste, en enregistrant, dans les année 90, des disques remarqués, consacrés à Pancrace Royer ou Jean-Philippe Rameau. Ce disque Couperin: The Sphere of Intimacy, paru chez Aparte, permet de réentendre avec bonheur les doigts précis, dynamiques et musicaux de Christophe Rousset, dans des pièces pour clavecin seul, mais aussi pour accompagner le ténor Cyrille Dubois dans de courts airs de style galant ou pour jouer des sonates en trio ou quatuor avec quelques compères musiciens des Talens lyriques.

Un travail d’orfèvre

Un travail d’orfèvre a été réalisé pour ce disque. Les clavecins ont été choisis avec soin :
– une copie, par Bernhard Fleig, du « Donzelague de Lyon » de 1716, pour deux sonates instrumentales, La Sultane et La Steinkerque,
– un clavecin de Marc Ducornet et Emmanuel Danset, fabriqué d’après un instrument de Ioannes Rückers (Anvers, 1624), appartenant à la collection du Musée Unterlinden de Colmar, pour la sonate en trio La Superbe,
– un clavecin français à un clavier de 1670 environ, d’un facteur anonyme, appartenant à Christophe Rousset, pour les pièces seules ou les airs sérieux.

Banque de France, hôtel de La Vrillière, Galerie Dorée

Les lieux d’enregistrement ont également été choisis pour leurs spécificités acoustiques : la grande nef du couvent des Dominicains de Haute-Alsace (Guebwiller), avec son plafond en bois de chêne culminant à 23 mètres de haut, pour La Sultane et La Steinkerque, la Galerie Dorée de la Banque de France, hôtel de La Vrillière (Paris), pour La Superbe, et le Temple Saint Pierre (Paris) pour les pièces pour clavecin seul ou les airs sérieux avec Cyrille Dubois.

Avec ce disque Couperin : The Sphere of Intimacy, Christophe Rousset nous partage ses affinités électives avec ce compositeur (il lui a même consacré un livre) et nous entraîne avec lui, pour un doux moment de félicité musicale.

À lire également : Acis et Galatée de Lully, une pastorale héroïque flamboyante
C’est pour qui ?
  • Ceux et celles qui chercheraient un disque à écouter sous un plaid, en sirotant un thé au miel alors qu’il neige dehors
  • Ceux qui souhaiteraient découvrir le clavecin et ne savent pas par où commencer
  • Si vous cherchez quoi offrir à ceux qui vous disent « c’était mieux avant »
Pourquoi on aime ?
  • Le plaisir de retrouver Christophe Rousset au clavecin
  • Le charme et l’agrément de la voix de Cyrille Dubois
  • La beauté pudique et délicate de la musique de Couperin
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