RÉVÉLATION – Pour faire connaissance avec eux, voici trois réponses à nos trois questions posées aux trois artistes nommés dans la Catégorie Révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la Musique Classique qui se tiennent ce 1er mars 2023 :
Edwin Fardini, en dehors de l’opéra, voire même de la musique, où puisez-vous vos inspirations ?
Dans la recherche, les sciences, les sciences humaines et la littérature. Je passe beaucoup de temps à écouter des podcasts avec des scientifiques, des chercheurs, des philosophes ou historiens : avec Edouard Glissant, Frantz Fanon, Achille Mbembe, Bruno Latour, Philippe Descola. Je suis aussi les cours du Collège de France, parfois sur des sujets improbables, comme ceux d’Anne Cheng (chaire Histoire intellectuelle de la Chine), sur la sociologie de la création avec Pierre-Michel Menger, du droit également avec Alain Supiot. Cela m’inspire pour lire le monde, la société et surtout essayer de comprendre où nous allons.
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Que faites-vous entre deux concerts, ou deux productions
Ce peut être des visites, à Milan, se balader en vélo, aux Pays-Bas. Je vois mes amis, je me repose, je vais au cinéma, guidé par des coups de cœur ou envies soudaines (je ne pourrais même pas vous citer de noms de films en particulier). Je fais du sport et je vais à la librairie (beaucoup trop, c’est un problème : je ramène beaucoup de livres, par exemple du Merle Moqueur).
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Vous avez commencé la musique par le piano, en jouez-vous encore ?
Je n’ai plus une pratique artistique de l’instrument, c’est un instrument de travail (pour préparer des rôles). Si je reprenais, je partirais du fameux Prélude en Do majeur de Bach.
Et puis j’écoute beaucoup de musique, si je devais citer un album, un morceau ce serait Nina Simone : Black Is The Color.
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image de couverture © Pascal Ito