AccueilA la UneLes 6 chefs du Festival Chants Libres vous racontent leurs débuts à...

Les 6 chefs du Festival Chants Libres vous racontent leurs débuts à la chorale

RENCONTRES – La Fondation Bettencourt Schueller organise une nouvelle édition de son Festival Chants Libres, du 22 au 26 juin 2023 : des programmes portés par des chœurs professionnels mais ouverts à tous en six lieux à travers la France, le tout dirigé par 6 chefs qui vous racontent comment ils en sont arrivés jusque là (alors, pourquoi pas les suivre ?)

Mathieu Romano d’Aedes pour Chants Libres à la Philharmonie : « J’ai commencé la musique en Bourgogne, par la flûte traversière. J’ai eu envie à l’adolescence de faire de la direction, il n’y avait pas de classe de direction d’orchestre dans mon conservatoire mais une classe de direction de chœur. J’ai ouvert la porte et je suis tombé amoureux de la voix, avant même de commencer à chanter. Pendant très longtemps j’ai voulu monter un ensemble, et mes amis m’ont encouragé. Nous l’avons fait, petit à petit, en partant de petits concerts dans les couloirs du Métro pour la Fête de la Musique. Nous avons voulu nous développer dans la solidité et le calme d’une certaine lenteur, avec d’emblée une action territoriale et de formation. »

Nicole Corti du chœur Spirito pour Chants Libres en Auvergne Rhône-Alpes : « J’ai commencé la musique à 7 ans, mais je chantais depuis toute petite. J’ai fait des études de flûte et j’ai commencé par la direction d’orchestre. Lorsque la classe du CNSM de Lyon (la seule classe de direction de chœur professionnelle) est née, je m’y suis présentée pour compléter ma formation de direction d’orchestre. »

Laurence Equilbey du chœur accentus pour Chants Libres aux Invalides : « Ma première porte d’entrée était dans ma jeunesse en Allemagne : j’accompagnais mes parents qui chantaient dans une chorale. Ensuite à La Sorbonne, où il y avait des cours et un chœur, obligatoire (et tant mieux). C’était pour moi une révélation de cette texture. Dans le cadre de cette préparation avec Jacques Grimbert, j’ai pu étudier la direction de chœur, ce que j’ai fini ensuite avec Eric Ericson. J’ai par la suite beaucoup chanté durant mes études à Vienne dans un chœur semi-professionnel pour étudiants, le Arnold Schoenberg Chor (qui m’a aussi aidée à vivre) : c’est un statut qui devrait être développé en France. Cela m’a fait découvrir beaucoup d’œuvres, et a enclenché ma carrière. »

Joël Suhubiette des Éléments pour Chants Libres en Occitanie : « J’ai toujours chanté. Tout le monde faisait de la musique dans ma famille. Dans les fêtes de famille nous chantions aussi, parfois avec des partitions à quatre voix, pour les fêtes, à Noël… Pour chaque mariage, nous composions toujours une chanson. Le chant m’accompagne donc depuis mon enfance. Quant au chant choral, je ne l’ai pas pratiqué en maîtrise, mais dès l’obtention de mon bac et mon entrée à l’université et au conservatoire en rejoignant le très bon chœur d’Alix Bourbon à Toulouse. J’ai découvert le chant choral et c’était une révélation : j’ai pris des cours de chant, je me suis inscrit dans la classe de direction de chœur. »

Léo Warynski des Métaboles pour Chants Libres en Bourgogne-Franche-Comté : « Cela remonte vraiment à mon enfance. J’ai commencé la musique par le chant, j’étais enfant chanteur à la Maîtrise de Colmar. Avec ces souvenirs tellement forts en tant qu’enfant, j’ai toujours eu cette passion et aussi cette envie de la retrouver et de la communiquer moi-même. D’où l’idée de diriger des chœurs. Ce serait pour moi inconcevable de ne pas travailler avec la voix : la question ne s’est même pas posée, c’est une évidence. »

Roland Hayrabedian de Musicatreize pour Chants Libres en PACA : « Je ne suis pas chanteur mais venu au chant par hasard. Gamin je chantais dans des chorales de collège, puis d’étudiants bien sûr, mais ce n’est pas ce qui m’a mené au chant choral. J’ai fait des études de direction d’orchestre parallèlement à mes études de musicologie. Quand il s’est agi de se diriger en groupe étudiants, j’étais parmi les plus habiles grâce à mon expérience de direction d’orchestre. Des camarades m’ont proposé de former un groupe entre passionnés. Ma rencontre avec Betsy Jolas a alors été très importante. Je me suis emparé d’une de ses pièces qui restait à créer tant le langage d’écriture était complexe. Ce fut un succès, et cette œuvre a déterminé ce qui serait ma stratégie quant à la façon d’aborder la musique, comprenant alors à quel point il fallait entendre le geste du compositeur pour comprendre celui qu’il fallait utiliser soi-même. À la suite de cette création, beaucoup de compositeurs m’ont contacté. Poursuivant mon parcours musical à Paris, il m’était alors facile de croiser les compositeurs. Ma rencontre avec Ohana a été déterminante : ma route était alors tracée… »

Retrouvez sur Ôlyrix les interviews long format de tous ces chefs qui vous présentent les programmes de ce Festival Chants Libres

illustration Chants Libres – Françoise Pétrovitch © Adagp, Paris, 2023

- Espace publicitaire -
Sur le même thème

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

- Espace publicitaire -

Vidêos Classykêo

Articles sponsorisés

Nos coups de cœurs

- Espace publicitaire -

Derniers articles

Newsletter

Twitter

[custom-twitter-feeds]