ECRANS – Nadine Sierra, Barbara Hannigan et Jonas Kauffman… Sélection d’étoiles de la musique classique à voir et à revoir sur vos écrans.
Nadine Sierra flamboyante en récital
Il fallait immortaliser la première rencontre entre Nadine Sierra et l’Orchestre de l’Opéra royal de Wallonie-Liège. La soprano cultissime et l’orchestre se sont réunis sous la baguette de Lorenzo Passerini, pour un programme éclectique d’airs et d’ouvertures d’opéras. A l’aise et théâtrale, Nadine Sierra a fait son apparition sur scène après l’ouverture des Joyeuses commères de Windsor de Otto Nicolai, en interprétant « Je veux vivre« , scintillante valse extraite de Roméo et Juliette de Gounod.
Le programme qui suit est un enchaînement de beaux moments : « Quel guardo il cavaliere » (air de Norina dans Don Pasquale) et « Regnava nel silenzio » (Lucia Di Lammermoor), « Obéissons quand leur voix appelle » (Manon), avant de conclure sur l’air de la folie de Lucia Di Lammermoor.
Sur France Télévisions (1h15).
Barbara Hannigan en cheffe d’orchestre
En résidence à Radio France, la soprano Barbara Hanningan, qui se produit comme cheffe d’orchestre, a mené avec intelligence un concert à la tête de l’Orchestre de Radio France et avec toute une flopée de ses amis : le baryton Stéphane Degout, les pianistes Bertrand Chamayou et Alphonse Cemin, ainsi que l’acteur Mathieu Amalric, son compagnon, invité comme récitant. Un programme savoureux avec des pièces articulées autour du bestiaire, comme Le Festin de l’araignée d’Albert Roussel, La Pieuvre et Les Véritables préludes flasques de Satie, ou le duo des chats de Rossini. Sans oublier le Carnaval des animaux de Saint-Saëns.
A voir et écouter sur France Musique.
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Jonas Kaufmann dans l’intimité
Le documentaire s’ouvre sur Jonas Kaufmann, sur un ponton, faisant face à un magnifique lac apaisant. Le ténor super-star de l’opéra ouvre les portes de sa maison en Bavière et de son intimité, dans un documentaire produit pour Prime Video. L’occasion d’approcher au plus près le chanteur allemand et de découvrir son entourage familial et professionnel. Et de comprendre davantage le quotidien d’un perfectionniste qui pose peu souvent ses valises.
