AccueilA la UneAngers : l'Histoire de Babar, comme à la maison

Angers : l’Histoire de Babar, comme à la maison

FESTIVAL – La première édition du festival Pianopolis n’oublie pas les enfants, petits ou grands, et invite l’Ensemble Minium21 à interpréter L’Histoire de Babar, le petit éléphant, « commentaires musicaux » de Poulenc, dans l’abbatiale de l’Abbaye du Ronceray à Angers.

Angers, dérangé !

Quel désordre dans cette salle de musique ! Jouets et peluches jonchent le sol comme si une tornade avait tout soufflé. C’est devant cette scène qui n’en a pas l’air que les enfants s’assoient, sur un grand tapis de fausse verdure. L’abbatiale de l’Abbaye de Ronceray paraît un peu froide pour un jeune public mais la mise en espace, simple avec une disposition dans le sens de la longueur de la nef, permet aux enfants de s’immerger facilement dans ce semblant de familiarité, par les jouets et les peluches à portée de main.

Babar : parole à la défense !

Incarnant un père découvrant le talent de ses enfants pour la musique, qui ne sont autres que les musiciens, Stanislas Sauphanor se fait non pas récitant mais véritable comédien. Il manipule les peluches comme s’il racontait l’histoire de Babar à ses propres enfants, avec ce qu’il trouve sous la main, et se met à la hauteur des enfants tout en restant toujours vigilant à s’adresser à chacun d’entre eux. Bien que plusieurs n’aient à peine 4 ans, ils se montrent captivés durant les 4 minutes du spectacle. Professeur d’art dramatique au Conservatoire à rayonnement régional d’Angers, Stanislas Sauphanor sait parfaitement se faire entendre par sa voix forte, articulant sans exagération et sans précipitation.

Petite musique pour grandes oreilles

Les cinq musiciens de l’Ensemble Minium21, eux aussi professeurs au CRR d’Angers, montrent une belle cohésion et même une complicité patente dès leur apparition en enfants ou en adolescents. L’introduction en musique, extrait du joyeux Bœuf sur le toit de Milhaud, fait d’abord craindre l’acoustique trop généreuse de l’abbatiale. Crainte vite dissipée par l’écriture soignée de Poulenc et l’équilibre attentif de l’ensemble. Les « commentaires musicaux », comme les nomme le compositeur même, font entendre de charmantes et courtes danses, mariant les timbres avec délice et souvent tendresse et même de l’humour.

Musiciens et musiciennes de l’ensemble Minimum21 ©Minimum21

Petits et grands saluent les artistes pour cet agréable moment, teinté d’humour, d’un peu de tristesse mais de beaucoup de tendresse. Poulenc espérait amuser également les grands enfants, c’est cet après-midi au cœur même des grands et des petits qu’il s’est adressé.

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